- Longuyon
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Longuyon
La Crusnes à LonguyonAdministration Pays France Région Lorraine Département Meurthe-et-Moselle Arrondissement Briey Canton Longuyon Code commune 54322 Code postal 54260 Maire
Mandat en coursPierre Mersch
2001-2008Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Longuyon Site web longuyon.fr Démographie Population 5 876 hab. (1999) Densité 198 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 203 m — maxi. 389 m Superficie 29,7 km2 Longuyon [lɔ̃gjɔ̃][1] est une commune française, située dans le département de Meurthe-et-Moselle et la région Lorraine.
Sommaire
Géographie
Longuyon est située au confluent de la Chiers et de la Crusnes à 18 km de Longwy.
Histoire
- Longuyon était composé des hameaux de Villancy et de Noërs, des fermes de Basseval, Fossieux, Fontaine-Saint-Martin, Moncel, Froidcul et la forge de Dorlon.
- Cette commune doit son nom à un "long gué" ( du latin longa guada ) qui permettait de traverser la Chiers à l'époque romaine.
- La première mention de son nom date de 634. Il s'y trouvait déjà une chapelle, dédiée à Ste-Agathe, qui fut transformée en collégiale en 1120, et servit de caserne aux soldats français en 1636.
- Le château de Mussy, mentionné dès 1144, fut rasé en 1670 par les troupes d'occupation françaises sur ordre de Louis XIV.
- Longuyon qui comptait 2300 habitants en 1914 fut dévastée les 23 et 24 août de la même année par l'infanterie prussienne et 86 habitants, hommes, femmes et enfants, furent passés par les armes.
- L'Histoire contemporaine de la ville, au confluent de la Crusnes et de la Chiers est intimement liée à celle des chemins de fer. Longuyon fut un important carrefour ferroviaire, entre le trafic du minerai de fer (bassin de Briey) et celui du charbon du Nord.
- Pendant plusieurs années, l'armée canadienne occupa la résidence se trouvant sur la route de Noers. Cette résidence est encore appelée de nos jours la "résidence canadienne". Les rues portent des noms tels que Toronto, Montréal.
L'électrification, en 1956 de la ligne Valenciennes-Thionville, première ligne à utiliser en 25 000 volts le courant monophasé industriel diminua l'importance du dépôt de chemin de fer. Le coup de grâce fut donné avec la fin progressive de l'activité sidérurgique en Lorraine, à partir des années 1970.
L'usine Kaiser, fondée après la dernière guerre par Fernand Kaiser, ouvrier soudeur, fabrique des remorques pour poids lourds en perpétuant la tradition du travail de l'acier.
Sidérurgie
Deux forges ont existé sur Longuyon, celle dite de Longuyon, et celle de Lopigneux. La forge de Longuyon daterait de la fin du XVIIe ou des premières années du XVIIIe siècle (1679 ou 1705) et semble s'être arrêtée aux alentours de 1887. La forge de Lopineux, construite en 1670, comprenait, sans doute, tout comme celle de Longuyon, un haut-fourneau à deux affineries, une chaufferie, une platinerie et une renardière. En 1783, elle est rattachée aux Forge, Fonderies et Platineries de Longuyon-Lopigneux et Vézin.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1977 Pierre Mersch SE 1965-1977 Robert DRAPIER 1959-1965 Jean COCHART 1947-1959 Henri GOUSSET 1945-1947 Napoléon COCHART 1944-1945 Jules CHRETIEN 1941-1944 Henri GOUSSET 1940-1941 Jules CHRETIEN 1939-1940 Victor GAUCHE 1927-1939 Jules CONSTANT 1919-1927 Paul MARIE 1914-1919 Hippolyte FINOT 1908-1914 Paul MARIE 1907-1908 Jean-Bapt. VERNIER Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Lieux et monuments
- Une nécropole du bas Empire fut fouillée au Magé en 1843.
- Plusieurs sites gallo-romains furent fouillés en 1934 : on y trouva des vestiges de substructions et des débris de peintures murales.
- Château fort de Mussy. Attesté dès 1109, le château a appartenu à la famille de Mussy jusqu'au XIVe siècle. En 1454, René d'Anjou, duc de Bar, autorise Henri Beyer de Boppard à construire une maison forte avec tours, fossés, ponts-levis et autres défenses. Endommagé en 1477 pendant la guerre avec Charles le Téméraire. Rétabli, il sera définitivement rasé par le maréchal de François de Créquy en 1670.
- Hôtel de Ville. Maison achetée en 1755 par la municipalité entre la rue de la Halle et la rue de la Place pour y installer l'hôtel de ville et transformée de 1773 à 1775.Reconstruction totale entre 1866 et 1868 constituant un bel exemple d'architecture officielle sous le Second Empire.
- Cimetières militaires français et allemands (14/18).
- Musée de la Ligne Maginot et Fort de Fermont ( fort faisant partie de la Ligne Maginot )
- Totem amérindien offert par l'armée de l'air canadienne en 1967.
Édifices religieux
- Collégiale Sainte-Agathe église paroissiale. Mentionné pour la 1ère fois en 634 dans le testament du diacre Adalgise, le monastère Sainte-Agathe est transformé en collégiale en 973 par l'archevêque de Trèves puis en prieuré bénédictin à la fin du XIIe siècle, avant d'être définitivement rétabli en collégiale au début du XIIIe siècle. Église paroissiale depuis la Révolution. Église construite fin XIIe ou début XIIIe siècle, la base de la tour paraissant légèrement antérieure. Fortifiée au XVIe siècle (présence d'une bretèche au-dessus du portail occidental). Éléments défensifs.
- Église paroissiale de la-Sainte-Vierge construite en 1906 , aux frais de M et Mme Labbé, en remplacement de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours située une centaine de mètres plus à l'ouest, sans doute devenue trop petite. Rachetée en 1984 par les habitants du village, alors que des menaces de destruction pesaient sur elle.
- Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, lieu-dit : Noërs. En 1720, les habitants de Noers obtiennent du suffragant de Trèves, Jean Matthias, l'autorisation de construire une chapelle en raison de l'éloignement de l'église mère de Longuyon. Bénite à la fin de l'année 1721. Détruite au début du XXe siècle en raison de son exiguïté et remplacée en 1906 par l'église Notre-Dame située plus à l'est.
- Chapelle Saint-Jean Baptiste de la Salle
Personnalités liées à la commune
- Docteur Henri Gousset : maire pendant la Deuxième Guerre mondiale, a sauvé sa ville de représailles nazies en se proposant comme otage. Son mandat fut reconduit après la guerre.
- Jacques de Longuyon, XIVe siècle : poète médiéval dont l'œuvre principale est 'Les Vœux du Paon' (1312) qui met en situation les Neuf Preux, trois chrétiens, trois juifs et trois païens que l'on retrouve sur les jeux de cartes.
- Richard Gotainer, chanteur et humoriste français.
- Anthony Amar, participant de Koh-Lanta sur TF1 en 2011[4]
Jumelages
- Pirna (Allemagne) depuis 1998
- Tizi Rached (Algérie) depuis 1999
- Żary (Pologne)
- Limana (Italie) depuis 1971
- Schmitshausen (Allemagne) depuis 1971
- Walferdange (Luxembourg) depuis 1971
Notes et références
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1994, p. 104.
- http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- http://www.lessentiel.lu/fr/people/story/17542142
Voir aussi
Bibliographie
- Marie-Claire Burnand, Longuyon, église Sainte-Agathe, dans Congrès archéologique de France. 149e session. Les Trois-Évêchés et l'ancien duché de Bar. 1991, p. 153-157, Société Française d'Archéologie, Paris, 1995
Articles connexes
Liens externes
- Longuyon sur le site de l'Institut géographique national
- Le site officiel de la ville de Longuyon
- Le site officiel de l'office de tourisme de la ville de Longuyon
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