Archive of Our Own ^beta

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The warm reflection of the setting sun covered George's refined face. He still shone, as bright as the sun that enveloped him. His palms were sweaty, and one can almost imagine a slight tremor, if not a shudder. He ran his tongue along his lips, which were also quivering. Bob then assumes it's due to fatigue, since, when we're tired, our lips must tremble. He tries to focus his field of view on the eternal asphalt carpet he's travelling through. So surely by misfortune, his eyes occasionally slid clumsily towards George. Therefore, he sighs a long breath to calm the tambourine in his heart, if only for a few moments. “What’s the matter?” asked George in a gentle tone. The warm melody of his voice would have been enough, Bob would normally give up his fight with love. Still he remained inert, his hawk-like eyes staring at an imprecise, distant point, his breathing shortened. A pair of warm brown eyes analyzed him meticulously and long lashes fluttered. The world seemed to slow down, just like in a movie. Then a slender hand rested on top of Bob's hand. Its fingers were long and bony, the tips were soft, the palm was warm, and the crook was drenched with sweat. It was delicious and unpleasant, a feeling so strange, it needs a new word to describe it. Both men shuddered at the same time, like two thunderbolts striking the same tree. Their eyes meet, laugh, kiss. The road is long.

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Les reflets chauds du soleil couchant couvrirent le visage raffiné de George. Malgré ce, il brilla, aussi lumineux que ce même soleil qui l'enveloppa. Les paumes de ses mains sont moites, et l’un peut presque imaginer un léger tremblement, sinon un frémissement. Il passe sa langue au long de ses lèvres, qui elles aussi frissonnaient. Bob assume alors que c’est dû à la fatigue, car oui, assurément, lorsqu’on est fatigué, nos lèvres tremblent. Ce dernier essaye de concentrer son champ de vision sur l'éternel tapis d’asphalte qu’il traverse. Par infortune, ses yeux glissèrent de temps en temps maladroitement vers George. Il souffla donc d’un coup, une longue respiration pour ralentir le tambour de son cœur, ne serait-ce que pour quelques instants. “Qui y a-t-il ?” demanda George d’un ton doux. La mélodie chaleureuse de sa voix aurait suffi, Bob aurait normalement abandonné sa bataille contre la maladie d’amour. Certes il resta inerte, ses yeux balistiques fixant un point imprécis et lointain, sa respiration raccourcie. Une paire d’yeux marrons et chauds l'analysent méticuleusement et de longs cils battent longuement. Le monde semblait ralentir, comme dans un film. Une fine main se repose alors par-dessus la main de Bob. Ses doigts étaient longs et osseux, les bouts étaient doux, la paume était chaude, et le creux était trempé de sueur. C’était délicieux et désagréable, un sentiment tellement étrange qu’il faudra un nouveau mot pour le décrire. Les deux hommes frémirent en même temps, comme deux foudres qui frappent le même arbre. Leurs yeux se rencontrent, rigolent, s'embrassent. La route est longue.