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Sonate d'un enfant roi

Summary:

Au début il y a eu la fugue de Potter du haut de ses onze ans. A la fin il y a eu Voldemort brandissant la baguette de Sureau, prêt à assassiner le garçon devenu un homme. Entre les deux, il y a eu la vie que ni Severus Rogue, ni Harry Potter n'auraient jamais cru connaître un jour.

Notes:

Vous êtes au bon endroit si vous cherchez une histoire :

- longue (l'histoire fera au minimum 60 chapitres allant de 5000 à 15000 mots)

- mettant en scène Harry et Severus dans une relation père/fils

- où les relations prennent du temps pour s'accomplir

- où les héros grandiront et évolueront (ici on apprend à être fort et on se casse la binette plus d'une fois avant d'y arriver ! Et même que parfois, on n'y arrive pas)

- où le traitement de la guerre est amenée sous toutes ces coutures (entrainement, mort, aspect psychologique etc.)

- où personne n'est tout noir ou tout blanc

- où l'histoire suit le CANON avant de diverger (l'effet papillon)

- où il y a aussi des histoires d'amour et d'amitié qui elles, ne sont pas forcément raccord avec le canon

Vous êtes au bon endroit !

L'histoire se déroulera en 3 parties. J'ai déjà publié sur fanfiction.net . Je cherche des nouveaux lecteurs/avis c'est pourquoi je publie sur toutes les plateformes existantes.

 

N'hésitez pas à commenter et me donner votre avis sur cette histoire.

Chapter 1: Prologue

Chapter Text

 


Prologue

 

La nuit était bien avancée lorsque des cris réveillèrent le dortoir des premières années de Gryffondor. Harry Potter était tombé du lit et haletait, se dépatouillant avec ses draps. Encore un cauchemar. Depuis quelque temps, celui-ci avait varié. Désormais, ses nuits étaient peuplées du professeur Quirrell qui avait "disparu" quelques semaines plus tôt. Mort. Personne ne le disait réellement, surtout pas les professeurs.

- Mon vieux, tu m'as fichu une de ces trouilles ! résonna la voix de son meilleur ami Ron qui lui tendait la main pour l'aider à se relever.

- Désolé, murmura Harry gêné, jetant un coup d'œil à ses camarades de dortoir qui se recouchaient en râlant.

- Laisse tomber. Ils s'en remettront. Demain, on sera dans le train et ils pourront dormir autant qu'ils le veulent.

Ron assena une claque dans le dos d'Harry avant de rejoindre son lit. Quelques secondes après, le garçon ronflait bruyamment. Harry demeura assis sur ses couvertures, les yeux désormais grands ouverts. Oui, demain il serait dans le train.

Une boule d'angoisse se logea dans son ventre à cette pensée. Il ne voulait pas partir. Il ne voulait pas rejoindre les Dursley. Pourquoi le ferait-il ? Qu'allait-il lui arriver si ses cauchemars continuaient de la sorte ? Poudlard était sa maison. Pourquoi fallait-il qu'on lui enlève cela ? Toutes ces questions en tête, Harry sentit une nausée désagréable se saisir de lui. Cherchant à contrôler sa respiration, le souffle court, il sentit un besoin de tout faire pour se sortir de cette sensation oppressante qui planait autour de lui. Il bondit alors de son lit et en un clin d'œil, il était prêt à sortir. Il se drapa de sa cape d'invisibilité, l'excitation pulsant en lui. La solution était là. Il suffisait qu'il ne se rende pas au train et Dumbledore serait alors obligé de le garder. Il fallait simplement attendre quelques jours avant de réapparaître.

Alors qu'Harry sortait discrètement du dortoir, le cœur pulsant dans ses tempes, un sermon d'Hermione fit écho dans sa tête. Il fit taire cette petite voix et lorsqu'il arriva devant les grandes portes du château, il n'eût plus aucun doute. La nuit de juin était tiède et Harry respira l'air doux de l'été qui l'apaisa aussitôt. Un sourire se dessina sur les lèvres du jeune garçon et dans un élan, il se dirigea tout droit où on ne pourrait le trouver facilement : la forêt interdite.

oOo

Severus Rogue savourait ce dernier petit déjeuner. Adieu le bruit, adieu les chouineries, adieu les élèves incompétents. Et cela pour deux merveilleux mois bénis. Le maître des potions réfléchissait à ses prochains achats chez l'apothicaire quand il aperçut une tête rousse et une autre brune s'approchant de leur table. L'homme fût surpris que le meneur de cette joyeuse bande infernale ne soit pas avec eux. Le gamin préparait certainement son retour en fanfare chez les moldus. Il se sentait certainement trop bien pour venir manger avec tout le monde une dernière fois.

De la valériane, de la bile de tatou, une griffe de dragon, récita mentalement le professeur.

Pourquoi Minerva se levait brusquement comme si la terre s'était arrêtée de tourner ?

La griffe de dragon allait sûrement coûter un bras. Il faudrait redoubler de fourberie pour que Dumbledore accepte de lâcher les Gallions nécessaires mais il y arriverait.

Voilà maintenant que Minerva chuchotait à l'oreille de Dumbledore. L'étonnement du vieillard coupa Severus de ses préoccupations. Le directeur balaya la salle de ses yeux bleus puis l'homme murmura à l'oreille de sa collègue et se leva. Cette fois-ci, la curiosité du potionniste était piquée.

- Minerva ? demanda-t-il lorsque sa collègue eut terminé de renvoyer ses deux protégés à leur table.

- Potter a disparu, déclara-t-elle les lèvres pincées.

Ce satané gamin… Il sentait déjà qu'on allait encore une fois lui demander d'intervenir. Dumbledore avait toujours les mots pour. Il le pressentait, ses vacances et sa tranquillité tombaient à l'eau.