Chapter Text
Alice n’avait pas pu continuer à prétendre que tout allait bien.
Elle n’avait jamais aimé et désiré quelqu’un autant que Bella dans sa vie. Rongée par la culpabilité, elle s’était sentie obligée de rompre avec Jasper. Ce dernier n’avait eut aucun mal à comprendre sa décision, ayant ressenti depuis longtemps que son cœur ne lui appartenait plus. Il avait accepté sa décision comme un véritable gentlemen, lui souhaitant de réussir à conquérir la personne qui avait réussi à capturer son cœur. Alice l’avait remercié et lui avait souhaité de trouver une personne qui saurait le rendre heureux comme Bella la rendait heureuse.
Puis, Alice avait trouvé le courage d’aller voir Edward. Sans préambule, elle lui avait annoncé qu’elle était attirée par Bella depuis qu’elles s’étaient rencontrées et qu’elle n’avait jamais réussi à surmonter cette attirance. Au fil du temps, cette attirance s’était transformée en un amour inconditionnel et irrépréhensible.
Mais Alice fut surprise par la réaction d’Edward. Celui-ci éclata de rire et la fixa, l’air moqueur.
« Ne dis pas des sottises pareilles, Alice. Vous êtes des meilleures amies, rien de plus. Et Bella m’aime. C’est moi, son compagnon » revendiqua-t-il sans l’once d’un doute.
Alice fronça les sourcils.
« Alors comment expliques-tu ce que je ressens pour elle ? Je n’ai jamais autant désiré et aimé quelqu’un de mon existence. Je l’aime plus que Jasper » lui rétorqua-t-elle avec véhémence.
Le vampire se crispa.
« C’est stupide et impossible » insista-t-il en la fixant d’un air presque condescendant « Je te conseille de t’enlever cette idée de la tête si tu veux éviter de souffrir. Bella et moi ne nous séparerons jamais ».
Alice insista, déterminée à lui prouver qu’elle avait raison.
« Si tu es si sûre de toi, alors pourquoi ne pas faire un pari ? » lui proposa-t-elle avec un regard de défi.
Edward la jugea, une lueur d’intérêt dans le regard. Il croisa les bras contre son torse.
« Que proposes-tu ? ».
« Si j’arrive à l’embrasser, cela voudra dire que Bella est aussi attirée par moi. Auquel cas, tu me laisseras la courtiser. Mais si elle me repousse, j’arrêterais de penser à elle » lui promit-elle même si elle savait déjà qu’il lui serait impossible d’oublier ses sentiments pour Bella.
Edward la fixa longuement avant qu’un mauvais sourire ne se dessine sur ses lèvres. Alice le regarda avec appréhension.
« Pourquoi se contenter d’un baiser ? Je croyais que tu pensais qu’elle était ta véritable compagne ? » lui dit-il d’un air faussement innocent.
Alice fronça les sourcils, confuse.
« Oui, mais- ».
« Pourquoi ne pas aller plus loin ? » la coupa-t-il avec un air sombre « Si tu oses venir me dire que Bella n’est pas ma véritable compagne mais la tienne, alors ose aussi aller jusqu’au bout de ton idée ».
Alice le regarda avec hésitation.
« Qu’est-ce que tu veux dire ? ».
Edward haussa les épaules.
« Un baiser ne sera pas suffisant pour prouver que tu as raison. Il faudra plus que ça pour confirmer ou invalider votre lien de compagnes. Si tu arrives à la mettre dans ton lit, alors je suppose que ce sera suffisant pour valider ton hypothèse. Une véritable compagne ne pourrait jamais tromper son compagnon » expliqua-t-il.
Alice écarquilla les yeux.
« Tu m’autorises à la réclamer ? » fit-elle d’une voix ébahie.
Edward hésita un bref instant avant d’hocher de la tête.
« Bien sûr. De toute façon, je ne prends pas beaucoup de risque. Nous savons déjà l’issue de cette affaire. Bella ne me trompera jamais. Je vais gagner » lui assura-t-il, l’air confiant et même suffisant.
Alice aurait été tenté de refuser un pari aussi extrême, mais elle se rembrunit en entendant le plein d’orgueil de son frère adoptif. Elle se durcit et hocha de la tête, l’air déterminé.
« J’accepte ce pari ».
Edward lui sourit sombrement et lui tendit la main pour sceller leur accord. Sans hésitation, Alice la prit et la serra fermement.
« Bonne chance » se moqua-t-il.
Alice lui sourit, les yeux pétillants de joie et de malice.
« Merci ».
Si Edward n’avait pas été autant aveuglé par sa confiance et son arrogance débordantes, il se serait souvenu qu’Alice n’avait jamais perdu de pari.
Bella attrapa le sac à dos qu’elle avait préparé pour passer une nuit à la villa des Cullen et descendit l’escalier de sa maison. Alice l’avait invité à faire une soirée pyjama, comme elles avaient l’habitude d’en faire quotidiennement – parfois, jusqu’à quatre fois par semaine.
Elle salua son père, lui promettant de faire attention sur la route et de ne pas veiller trop tard, avant de partir. Elle balança son sac sur le siège passager et alluma le vieux moteur de sa voiture avant de s’engager sur la route. Elle roula une dizaine de minutes avant d’arriver à la villa. Elle se gara devant la villa, éteignit le moteur et s’extirpa de la voiture en trébuchant légèrement. Elle attrapa son sac et grimpa les marches du perron. La porte de la demeure s’ouvrit avant même qu’elle ne l’ait atteinte.
Alice se précipita à sa rencontre et la serra contre elle, allant jusqu’à la soulever de terre avant de la redéposer. Bella rit doucement devant son enthousiasme et lui retourna son étreinte, un sourire attendri aux lèvres.
« Je suis contente de te voir aussi même si ça ne fait que quelques heures » la taquina-t-elle, la voix malicieuse.
Alice se détacha d’elle à contrecœur et fit la moue.
« Ce furent les plus longues heures de ma vie. J’ai cru que j’allais devoir venir te chercher tant tu as mis du temps à venir. Un escargot aurait été plus rapide que toi » se plaignit-elle.
Bella leva les yeux au ciel avant d’être attirée par son apparence et écarquilla les yeux. Alice portait un crop top révélateur avec une jupe écossaise échancrée au niveau de la cuisse. Pendant quelques secondes, Bella fut incapable de prononcer le moindre mot, troublée par sa beauté. Elle manqua de voir la lueur malicieuse et satisfaite qui brilla dans les yeux sombres de sa meilleure amie.
« Allez, ne reste pas plantée là comme une idiote. Entre » lui dit-elle vivement en s’emparant de sa main pour la tirer à l’intérieur de la demeure. Bella se laissa faire, toujours muette. Alice claqua la porte derrière-elle avant d’ajouter : « Nous serons seules ce soir. Les autres en ont profité pour aller chasser ».
Bella hocha distraitement de la tête, toujours troublée par l’apparence d’Alice. Celle-ci s’empara plus fermement de sa main et la traîna jusqu’au salon. Bella essaya de ne pas trop trébucher alors que ses yeux s’attardaient un peu trop sur la jupe scandaleusement courte d’Alice qui ne cessait de se soulevait dangereusement à chacun de ses rebonds enjoués. Alice la fit s’asseoir sur le canapé et s’installa à coté d’elle.
Bella finit par retrouver sa voix.
« Est-ce que j’ai manqué quelque chose ? » lui demanda-t-elle en lui désignant d’un signe de tête sa tenue révélatrice.
Alice se regarda brièvement, l’air innocent et haussa les épaules.
« Non, je voulais juste essayer autre chose. J’aime me diversifier, surtout dans mes tenues. C’est ennuyant de porter toujours les mêmes vêtements. Tu aimes, alors ? » lui demanda-t-elle en la regardant avec espoir.
Bella déglutit difficilement.
« C’est plutôt… osé, mais ça te va très bien. Même un sac de poubelle t’irait bien, Alice » la répondit-elle, l’air sincère.
Alice rayonna à son compliment.
« Merci, Bella. C’est très gentil » lui dit-elle joyeusement en se penchant vers elle pour déposer un baiser sur sa joue avant même qu’elle ait le temps de cligner des yeux « J’ai pensé que ça te plairait de commencer la soirée en visionnant quelques films. J’ai préparé du pop-corn et des milk-shakes » reprit-elle.
Bella reprit un semblant de contenance et lui sourit, attendrie par ses attentions touchantes.
« Tu n’étais pas obligée de préparer tout ça. Merci, Alice ».
Alice haussa légèrement les épaules, les yeux étincelants.
« Ne dis pas de sottises. Tu es ma meilleure amie. Je ferais n’importe quoi pour te rendre heureuse » lui assura-t-elle vivement.
Bella n’aurait pas dû se sentir aussi troublée par cette déclaration et encore moins par le ton étonnement dévoué de sa voix. Elle déglutit avec difficulté, la poitrine emplie d’une étrange chaleur et se força à lui offrir un sourire.
Alice lui tendit un milk-shake et alla démarrer le premier film de la soirée. Elle se réinstalla sur le canapé, encore plus proche de Bella et s’empara d’un plaid pour les couvrir. Puis, sans hésitation, elle se blottit contre Bella et soupira de contentement.
Bella ne put s’empêcher de sourire et se détendit, oubliant un instant le comportement étrange de sa meilleure amie.
Bella commença à repérer les premiers signes de fatigue au bout du troisième film. Elle étouffa un bâillement derrière sa main et Alice stoppa-net le film, lui suggérant d’aller continuer la soirée dans la chambre qu’elle avait préparé. Bella hocha de la tête avec soulagement et se releva. Alice attrapa aussitôt sa main et la guida à l’étage.
Bella essaya de ne pas trébucher sur ses pieds tant le rythme de sa meilleure amie était impatient. Alice avait toujours été enjouée et vive mais cette impatience la troublait. Était-elle pressée que Bella s’endorme ? Auquel cas, pourquoi avait-elle autant insisté pour qu’elles passent la soirée ensemble si c’était uniquement pour se débarrasser d’elle au plus vite ?
Elles entrèrent dans la chambre et son cœur eut un raté en avisant le spectacle qui s’offrait à elle. Quelques bougies allumées étaient dispersées dans la pièce. Des pétales roses et rouges étaient disposées sur le lit à baldaquin. Une musique douce et sensuelle était diffusée. Et si Bella n’avait pas été autant troublé, elle aurait remarqué qu’elles ne se trouvaient même pas dans la chambre d’Edward mais dans celle d’Alice.
C’était une ambiance… très romantique.
Alice la regarda nerveusement.
« Tu aimes ? » lui demanda-t-elle d’une petite voix timide.
Bella cligna des yeux.
« C’est… mignon » répondit-elle avec hésitation.
Alice poussa un soupir de soulagement et s’empressa de la prendre dans ses bras. Elle se colla à son dos et serpenta ses bras autour de sa taille pour la serrer encore plus fort contre elle. Son souffle froid et artificiel chatouilla sa joue. Bella frissonna.
« Je voulais que tout soit aussi parfait que possible ce soir. Tu le mérites » lui avoua-t-elle doucement, la voix plus rauque.
Bella fronça les sourcils, perturbée par le choix de ses mots. Pourquoi aurait-elle voulu que tout soit parfait ? Étaient-elles censées fêter quelque chose ? Avait-elle oublié une date d’anniversaire particulière ?
« Tu n’avais pas besoin de te prendre autant la tête. Je n’ai pas besoin de tout ça pour que ce soit parfait. J’apprécie déjà nos soirées telles qu’elles le sont » ne put-elle s’empêcher de la rassurer, la voix douce et sincère.
Alice la serra encore plus contre elle. Son visage souriant s’enfonça dans ses cheveux bruns.
« Je sais, mais je voulais te faire plaisir. Et je suis vraiment contente que tu aimes ça » insista-t-elle.
Puis, elle s’écarta d’elle pour pouvoir lui tendre le pyjama qu’elle laissait toujours ici. Bella s’en empara avec un bref remerciement et attendit qu’Alice aille se changer dans la pièce voisine pour en faire de même. Elle eut à peine le temps d’enfiler son bas de pyjama avant le retour d’Alice.
Bella faillit s’étouffer avec sa propre salive en découvrant son pyjama. La voyante était vêtue du plus petit pyjama qui lui ait été donné de voir. La brassière qu’elle portait cachait à peine sa poitrine et laissait à découvert son ventre plat et étonnement dessiné. Son petit short moulait tant ses fesses que ces derniers dépassaient du tissu.
Bella écarquilla les yeux en avisant enfin son entrejambe. Le short était tellement serré qu’il soulignait l’appareil génital qu’elle possédait. Sa bouche devint atrocement sèche et son cœur s’accéléra dans sa poitrine lorsqu’elle remarqua à quel point il semblait grand.
L’apparition d’un appareil génital chez les femmes faisait partie des effets secondaires qui pouvaient survenir lors d’une transformation vampirique. Cela fonctionnait comme les dons et dépendait de la prédisposition et de la chance de chacun. Comme chaque autre découverte qu’elle avait fait sur les vampires, Bella n’avait eut aucun mal à accepter celle-ci.
« Tu aimes mon nouveau pyjama ? » s’enquit Alice, l’air innocent.
Bella lui jeta un regard légèrement vitreux.
« Es-tu sûre qu’on peut appeler cette… chose, un pyjama ? Elle te couvre à peine. Tu devrais aller chercher un autre pyjama » lui conseilla-t-elle après s’être raclé la gorge, le visage un peu rouge.
Alice fit la moue, l’air vexé. Elle s’approcha d’elle et Bella ne put s’empêcher de noter à quel point sa démarche lui paraissait langoureuse et aguicheuse. Ses hanches se balançaient d’un coté à l’autre plus que nécessaire et ses yeux la lorgnaient d’un regard un peu trop brûlant. Alice s’empara de sa main.
« Si tu ne l’aimes pas, tu n’as qu’à le retirer toi-même » lui dit-elle en la défiant du regard, la voix plus basse.
Bella écarquilla les yeux. Son visage devint furieusement rouge. Elle tenta de savoir si Alice était en train de se moquer d’elle mais le visage de la jeune voyante était dénué de la moindre malice. Son regard était anormalement sombre et affamé.
Elle était vraiment sérieuse.
Bella déglutit avec difficile, trouvant sa gorge particulièrement sèche et serrée. Sa main devint moite et tremblante dans celle de sa meilleure amie.
« Je devrais peut-être rentrer chez moi. Nous pourrons refaire un soirée lorsque les autres- ».
Alice attrapa sa nuque et l’embrassa à pleine bouche. Bella tressaillit violemment et se pétrifia complètement, trop choquée pour réagir.
Alice l’embrassa avec insistance, pressant avidement sa bouche contre la sienne avant d’oser glisser sa langue contre elle. Bella frissonna incontrôlablement et éprouva un moment de faiblesse. Elle écarta ses lèvres et la langue d’Alice plongea aussitôt dans sa bouche. La langue froide et avide de la voyante tournoya joyeusement dans sa bouche, taquinant et caressant sa langue. Sans jamais rompre le baiser, Alice les fit reculer vers le lit, une main enroulée autour de la nuque de Bella et l’autre agrippée à sa hanche.
En sentant le le rebord du matelas s’enfoncer dans le creux de ses genoux, Bella rompit le baiser et reprit son souffle. Mais elle n’eut pas le temps d’exiger des réponses à sa meilleure amie. Cette dernière la poussa vers le lit avec force. Bella s’affala sur la couverture avec un bref halètement de surprise.
« Qu’est-ce que tu- ».
Alice la rejoignit sur le lit et l’enfourcha sans hésitation avant de l’embrasser à nouveau. La fin de sa question mourut contre sa bouche affamée. Bella respira fort par le nez, hésitant à rompre le baiser alors que sa meilleure amie l’embrassait avec une passion dévorante. Sa langue se glissa à nouveau entre ses lèvres et s’étira largement dans sa bouche, lui extirpant un soupir de plaisir.
Puis, elle fut pris d’un éclat de lucidité et s’empressa de rompre le baiser avant que sa volonté ne soit trop faible. Elle dévisagea Alice, la respiration haletante et irrégulière.
« Qu’est-ce que tu fais ? Qu’est-ce que nous sommes en train de faire ? » s’enquit-elle avec crainte.
Alice s’adoucit légèrement.
« Tu n’as pas à avoir peur » la rassura-t-elle rapidement. Bella continua de la fixer d’un air dubitatif « Edward et Jasper sont au courant. Je leur ai dis que je désirais t’éduquer sur le plan sexuel avant que tu n’ai tes premiers rapports avec Edward, et ils ont accepté » expliqua-t-elle.
Bella lui lança un regard interdit.
« Comment ? Ils ont acceptés de… » Elle secoua de la tête, incrédule et choquée « Je pensais qu’un vampire était extrêmement possessif et jaloux. Alors, comment cela se fait-il que vous ayez pu conclure un accord pareil ? »
Alice hésita un bref instant, et si Bella n’avait pas été aussi bouleversé par ce qu’elle venait d’apprendre, elle aurait pu remarquer la lueur paniquée qui traversa son regard avant de disparaître presque aussitôt. La voyante finit par hausser les épaules.
« Nous sommes différents des autres clans et nous nous connaissons depuis longtemps maintenant. Edward et Jasper me font confiance pour ne pas dépasser les limites ».
Bella continua de la dévisager.
« Je n’arrive même pas à croire qu’Edward ait pu te donner son accord pour te laisser me… toucher comme ça » finit-elle par dire, le visage un peu rouge.
Alice se détendit et lui offrit un sourire séduisant.
« Il n’est pas non plus très doué dans ce domaine-là, alors je suppose que ça l’arrange aussi que je t’offre mon… expertise ».
« Comme c’est altruiste de ta part, Alice » ne put-elle s’empêcher de railler, le ton sarcastique et moqueur.
Alice rit doucement, amusée et surtout soulagée de ne pas la voir fuir en courant. Son corps s’affala plus fermement contre elle et Bella se rappela brusquement leur position intime. Bella rougit et la regarda avec hésitation. Elle aurait probablement dû vérifier les propos tenus par Alice en envoyant un message à Edward, mais elle se retrouva incapable de repousser sa meilleure amie. Son corps vibrait d’une énergie électrique et brûlante au contact de celui d’Alice.
« Et quelles sont les limites ? » osa-t-elle demander, la voix rauque.
Alice mordilla sa lèvre inférieure.
« Je n’ai pas le droit de te marquer ni de prendre ta virginité vaginale » lui répondit-elle, un peu tristement.
« Oh, je vois » fit Bella, le visage rouge cramoisi.
Alice lui offrit un sourire amusé et se lécha les lèvres.
« Est-ce que ça va pour toi ? ».
Bella réfléchit un bref instant pour faire bonne mesure avant d’hocher de la tête, la gorge trop nouée pour pouvoir parler. Le visage d’Alice s’illumina entièrement. Elle ne perdit pas de temps et se jeta sur ses lèvres.
Bella étouffa un rire contre sa bouche, amusée par son enthousiasme. Son rire se transforma bientôt en gémissement lorsque la petite main de la voyante se faufila sous son t-shirt pour serrer l’un de ses seins. Alice tira légèrement sur sa lèvre inférieure et la lécha avant de la relâcher.
« J’attends ce moment depuis si longtemps. J’ai toujours voulu pouvoir t’embrasser et te caresser. Tu es tellement belle, Bella » lui avoua-t-elle, l’air ému.
Bella déglutit avec difficulté, particulièrement touchée par ses paroles. Alice lui lança un dernier regard avant de déchirer son haut.
« Alice ! » la gronda Bella, l’air scandalisé.
Alice gloussa malicieusement, sans aucun culpabilité. Elle lorgna sa poitrine avec convoitise et s’empressa de la caresser, malaxant et frottant ses seins entre ses doigts froids et doux. Bella se détendit progressivement sous elle et soupira de plaisir. Assez vite, son short et sa culotte connurent le même sort et tombèrent en lambeaux sur le sol de la pièce. Bella tenta aussitôt de se cacher, embarrassée par sa nudité. Alice s’empressa de la rassurer.
« Ne te cache jamais. Tu es magnifique, Bella ».
Pour ponctuer ses mots, elle la caressa et l’embrassa avec d’autant plus de fougue et de désir. Sa main se déplaça entre ses cuisses tremblantes et effleura son clitoris. Bella se crispa et haleta aussitôt. Alice sourit, satisfaite par sa réaction et la caressa avec plus d’insistance. Ses doigts frottèrent son clitoris avec dextérité, le rendant encore plus sensible. Puis, ils descendirent plus bas et s’enfoncèrent entre ses plis déjà trempés de moiteur. Alice libéra un grognement approbateur et la caressa encore plus fort.
« Tu es si mouillée, Bella. Je t’excite tant que ça ? ».
Bella mordilla la lèvre inférieure et hocha de la tête, l’air embrassé. La jeune femme aurait été incapable de lui mentir alors qu’elle avait une main entre ses cuisses.
Les doigts d’Alice atteignirent enfin son trou vaginal et le taquinèrent longuement. Puis, sans avertissement, elle plongea un doigt en elle et l’étira légèrement sans risquer de briser son hymen. Bella haleta bruyamment au sentiment.
« Quel dommage que je ne puisse pas te dépuceler. J’aurais pu te donner tellement te plaisir » se lamenta Alice en embrassant sa mâchoire tout en continuant de pomper doucement son doigt en elle.
Bella gémit bruyamment, gênée par le terme qu’elle venait d’employer mais partageant également son opinion.
« Je suis sûre que tu peux trouver d’autres manières de me donner du plaisir » lui dit-elle sans réfléchir.
Alice la regarda avec appréciation et lui sourit.
« C’est vrai aussi » concéda-t-elle en se redressant.
Alice retira son doigt et sourit narquoisement en l’entendant gémir de protestation. Elle se déshabilla rapidement, impatiente de se retrouver aussi nue qu’elle. Elle avait une petite poitrine aux mamelons roses et pointues, un ventre menu et dessiné et des jambes fines et toniques. La mâchoire de Bella se décrocha presque lorsque son regard tomba sur le pénis de la jeune voyante. Il était plus grand qu’elle ne l’avait d’abord imaginé et fuitait déjà légèrement. Il était dressé et dur.
Bella déglutit avec difficulté.
Alice s’empara de la base de son membre épais et le caressa légèrement. Elle le pompa à plusieurs reprises tandis que Bella l’observait avec un mélange de curiosité et de désir.
« J’aimerais beaucoup que tu le prennes dans ta bouche. Elle serait encore plus parfaite autour de mon pénis, tu ne crois pas ? » lui demanda-t-elle en la regardant à travers ses longs cils noirs, l’air aguichant.
Bella hocha lentement de la tête, le souffle court. Alice lui fit signe de se rapprocher d’elle tout en continuant de se caresser. Bella se mit à quatre pattes et se dirigea vers elle. Elle posa timidement ses mains sur les hanches d’Alice et se redressa légèrement pour être à la hauteur de son membre.
« Comment dois-je faire ? » bégaya-t-elle, embarrassée par son inexpérience.
Alice lui sourit avec indulgence.
« Ne panique pas. C’est assez facile à faire. Tu as juste à ouvrir ta jolie bouche et à me laisser la remplir avec mon pénis, d’accord ? » ronronna-t-elle en pompant plus rapidement son membre.
Bella hocha de la tête, la gorge très sèche. Elle hésita un bref instant avant d’ouvrir la bouche aussi grand que possible. Alice s’empressa d’appuyer la pointe dégoulinante de son membre contre sa langue tendue.
« Hmm… Ta langue est si chaude » approuva-t-elle avec un gémissement avant de lui dire : « Tu peux me lécher ».
Bella obtempéra avec empressement. Elle fit tournoyer sa langue autour de son gland étonnement épais et dur avant de le sucer légèrement pour tester son goût.
« Tu aimes mon goût, Bella ? » ronronna Alice en la dévorant des yeux.
Bella approuva avec un léger gémissement. Alice fut incapable d’attendre plus longtemps et posa une main derrière sa tête avant d’enfoncer profondément son pénis dans sa bouche. Bella s’étouffa légèrement, surprise par le geste vif et s’efforça de respirer par le nez. Avec un dernier coup du bassin, Alice s’enfouit entièrement dans sa bouche, touchant sa gorge. Bella s’étouffa encore une fois mais se força à rester immobile. Sa bouche n’avait jamais était aussi étendue par quelque chose. Ses joues étaient furieusement creusées autour du membre épais et palpitant d’Alice.
« Oh, ta bouche est tellement chaude et serrée autour de mon pénis. Je crois que c’est mon nouvel endroit préféré » s’extasia Alice en caressant ses cheveux avant de reprendre : « Mais j’ai besoin d’un peu plus alors je vais commencer à bouger. N’oublie pas de respirer et de me sucer ».
Bella hocha de la tête autour de son membre, incapable de lui répondre verbalement. La voyante lui sourit avec approbation et entama des vas et viens profonds dans sa bouche, se retirant légèrement avant de bondir vers l’avant. Alice s’assura à chaque fois qu’elle prenne chaque centimètre dans sa bouche étroite.
Bella essaya de ne pas trop s’étouffer, ayant du mal à s’adapter à sa circonférence. Elle s’efforça de la sucer et de la lécher, traçant ses veines palpitantes et aspirant avidement son pré-liquide. Le membre d’Alice la remplit furieusement, forçant sa bouche et sa gorge à s’étirer autour d’elle pour l’accueillir entièrement. Puis, sans avertissement, Alice lâcha un grognement sauvage et explosa dans sa bouche. Bella écarquilla les yeux et tenta de reculer mais la main d’Alice l’obligea à rester immobile et à tout avaler.
« Non, non, non, tu n’iras nul part tant que tu n’auras pas tout avaler comme une grande fille » lui grogna-t-elle, le visage extasié.
Le membre de la voyante gicla furieusement dans sa bouche et sa gorge, l’emplissant de sa semence épaisse. Bella s’efforça d’obtempérer, en avalant autant que possible. Elle rougit en sentant un filet de sperme glisser le long de son menton. La voyante éjecta un dernier jet de sperme dans sa bouche avant de se retirer avec un soupir de contentement. Elle lui laissa à peine le temps de reprendre son souffle et l’embrassa à pleine bouche, savourant son goût sur sa langue. Elle rompit le baiser et lécha avidement le filet de sperme sur son menton.
« Hmm… C’était presque un sans faute. Je suis fière de toi, ma chérie » roucoula-t-elle, un large sourire aux lèvres.
Bella rougit furieusement, trop flattée pour pouvoir l’admettre à voix haute. Alice la regarda avec malice et caressa sa joue.
« Allez, ne perdons pas de temps. Je veux que nous profitions de chaque minute que nous offrira cette nuit » s’exclama-t-elle en la repoussant facilement vers le centre du lit.
« Qu’est-ce que nous allons faire maintenant ? » lui demanda Bella.
Alice lui offrit un sourire carnassier avant de se pencher pour l’embrasser sur les lèvres. Bella attrapa ses cheveux hirsutes et lui retourna son baiser avec autant de passion et de désir. Leurs langues se taquinèrent et se caressèrent. Alice rompit le baiser avec un gémissement de plaisir.
« Maintenant, je vais t’apprendre les plaisirs du jeu anal » lui annonça-t-elle, le membre à nouveau dur.
Bella écarquilla les yeux.