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Bar audiophile
© Montezuma café
© Montezuma café

Les meilleurs bars audiophiles de Paris

Notre sélection de bars d'écoute où la qualité du son est aussi importante que celle des verres !

Antoine Besse
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Comme l’art de découper le poisson ou celui d’attacher ses partenaires, le bar audiophile est d’abord une passion japonaise. Nés autour de l’amour du jazz lorsque l’empire s’ouvrait à l’Occident dans les années 30, les jazz kissaten (soit cafés jazz en français) plaçaient la musique, l’écoute et l’atmosphère avant la limonade. Dans l’immédiat après-guerre, ils furent même les seules oasis pour mélomanes dans un pays ruiné où les disques étaient inabordables. 

A l’heure de la musique dématérialisée et de la nostalgie triomphante, le concept de bar d’écoute s’est exporté, notamment en France où tout ce qui vient du Japon représente la quintessence de l’élégance intemporelle. 

Le cahier des charges de ces comptoirs pour mélomanes comprend lumière tamisée, matériel hi-fi digne d’un rêve humide d’ingé-son et collection de vinyles pléthorique (dépassant largement le cadre du jazz). Les bars audiophiles parisiens proposent aussi une ambiance nettement plus festive que leurs ancêtres nippons. Ici, on mange et on écoute mais on peut aussi on pousse les tables et on danse en profitant d'une qualité sonore cinq étoiles.

Et par ici pour notre sélection des meilleurs bars où danser

  • Bars à vins
  • 2e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au rez-de-chaussée, ce barav se la joue plutôt calme avec des assiettes zieutant vers le bistrotier rajeuni à mouiller de vins nature bien castés. Mais on profite déjà d'un système-son vénère et d’une sélection de musique sous les radars. Au sous-sol, ça s’ambiance nettement plus (mais seulement jusqu'à minuit) au gré des selectors mélomanes invités à faire rugir les enceintes Klipschorn !

Où ? 15 rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris 2e.

  • Bars à vins
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Bambino
Bambino

Depuis 2020, le bar à vins et vinyles de Fabien Lombardi enjaille son coin de 11e sans faiblir. En fin de semaine, après avoir englouti des petites assiettes bien roulées et bu des vins nature tirés de la carte savante, la clientèle de trentenaires ne se fait pas prier pour pousser les tables et danser sur les mix des DJ invités qui piochent dans la vaste collec de disques de la maison.

Où ? 25 rue Saint-Sébastien, Paris 11e.

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  • 2e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Thomas de Coninck, ancien ingé-son, et Jérôme Thomas, ex-directeur de clinique, ont tout lâché pour se jeter dans ce drôle de projet hybride unique en Europe : un resto/bar à vin/cocon à sieste agrémenté au sous-sol d’une salle d’écoute audiophile dotée d’un matos de zinzin. Mais le bar au rez-de-chaussée déboîte déjà bien avec bières craft, canap 70’s et enceintes hORNS prêtes à rugir.

Où ? 10 rue Vivienne, Paris 2e.

  • Bars à cocktails
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Depuis 2018, Fréquence, le bar de Matthieu Biron et Guillaume Quenza, se maintient avec une déconcertante facilité comme la valeur sûre pour les amateurs de cocktails millimétrés aux influences nippones totalement maîtrisées, mais aussi pour les connaisseurs de vinyles funk des années 80 et les chercheurs de bonnes ondes. Tous les week-ends, on y pousse les meubles et on y guinche sur des mix aussi festifs qu’érudits.

Où ? 20 rue Keller, Paris 11e.

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  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au diapason de la mode des jazz kissa, Mesures veut faire vibrer le Marais toute la journée à coups de petites assiettes nipponnes, cocktails chiadés et bande-son analogique. Guillaume Castaignet shake des verres hyper-techniques tandis que, derrière le comptoir en marbre, Benoît de Bonnefamille, musicien et ancien DA du Très Particulier, enquille des incunables jazzy et funkoïdes tirés des étagères pour une ambiance ouatée.

Où ? 58 rue de Saintonge, Paris 3e.

  • Bars à vins
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans la veine vineuse et vinyle, voilà Superflu, un bouclard où se basculer dans le gosier vins nature et petites assiettes, baignés dans une bande-son qui nous caresse les osselets de l’oreille interne. Aux manettes, on retrouve Louis Bruneteau, qui a déjà Stéréo. Mention spéciale à la déco bio-design du lieu orchestrée par Jean-Baptiste Andrau, cotaulier et archi de formation.

Où ? 227 bis rue Marcadet, Paris 18e.

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  • Bars à vins
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Vous aimez vos vinyles comme vos raisins : bien pressés, bien produits et avec de belles notes funky ? Alors direction le barav d’Alexandre Bortenlänger à cinq minutes à pattes de Pigalle! Il y combine vins nat’ bien trouvés, tapas nocturnes et platines affûtées, pour groover un verre à la main.

Où ? 43 rue Notre-Dame-de-Lorette, Paris 9e.

  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le taulier Julien Chavane, ancien de la com, ne veut pas être étiqueté “bar audiophile”, terme réducteur à ses yeux. On y retrouve pourtant tous les marqueurs : une vaste collec de vinyles bien rangée derrière le comptoir, deux platines Garrard héritées de la BBC, un gros ampli McIntosh et deux maousses enceintes JBL des années 80. Une acoustique impec pour siroter une bière locale.

Où ? 6 rue Émile-Lepeu, 11e.

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  • Bars à cocktails
  • Poissonnière
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il faut attendre après 22h, quand les DJ invités s’amarrent aux platines et que les énormes enceintes fabriquées sur mesure délivrent leurs mix bien vénères (plutôt techno) pour que ce bar à cocktails élégant bascule dans le dawa. On pousse les tables, on baisse la lumière et on danse les bras en l’air dans une ambiance de fête improvisée.

Où ? 96 rue d'Hauteville, Paris 10e.

 

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