La Fille de la Reine Sirène de
Tricia Levenseller est disponible le 13 septembre en librairie !
Résumé :
Mission accomplie pour la Princesse Alosa ! Non seulement elle a rassemblé les trois morceaux de la légendaire carte au trésor tant convoitée, mais les pirates dont elle était captive sont à présent ses propres prisonniers sur son navire... Quant au terrible Vordan, il devra bientôt répondre de ses actes devant son père, le Roi pirate. Et le plus savoureux dans tout cela, c'est que le lieutenant Riden est désormais sous ses ordres !
Il est temps de partir à la recherche du fameux trésor. Et Alosa a un avantage de taille : un équipage féminin intrépide qui n'a pas à craindre le chant des sirènes. Mais les langues se délient, et Alosa va devoir se préparer à affronter un ennemi qu'elle n'avait pas soupçonné. Mais quoi de plus fort que la fille du Roi pirate si ce n'est celle de la Reine sirène ?
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Car le bonheur, même s'il ne dure pas longtemps, mérite toujours d'être tenté.
Tu m’as parlé de tes rêves, de tes peurs, et je ne voulais plus qu’une chose : réaliser tes rêves, chasser tes peurs.
Tout le temps du monde ne servira à rien si je ne le passe pas avec vous.
À vous pour toujours.
Attendre. Ne pas attendre. Un amant. Cent amants. Il ne devrait y avoir aucune forme de jugement Aucune femme ne devrait être definie par ce qu'elle fait ou non dans sa chambre.
Je suis moi parce que je l'ai choisi. Je suis qui je veux. Il y a des gens qui disent qu'on doit se trouver par soi-même. Pas moi. Je pense qu'on fait de soi qui on veut. Tous les aspects de soi qu'on n'aime pas peuvent être modifiés si on s'en donne la peine.
- Le poète a dit qu'une femme vertueuse valait mieux que des rubis. J'aurais cru que le Roi vous appréciait davantage que toutes les pierres précieuses de la terre. Je sais que ce serait mon cas si vous étiez à moi.
Là dessus, il s'en va.
Traversée par diverses émotions, je le suis des yeux.
Le poète peut bien dire ce qu'il veut. La valeur d'une femme n'est pas déterminée par ce qu'elle a entre les jambes mais dans la tête.
—Sorinda et Kearan ? Je ne crois pas.
Niridia hausse les épaules :
—Ce ne serait pas si mal s'il se nettoyait un peu.
—Et s'il arrêtait de boire.
—Et s'il se rasait.
—Et s'il s'entraînait.
—Et si quelqu'un lui redressait le nez.
Nous rions en chœur. Je ne me rendais pas compte à quel point j'en avais besoin.
—D'accord, concède-t-elle. Disons qu'il n'a pas de chance.
—Tu te fais de nouveaux amis ?
—Quoi ?
Sa voix monte d'un cran :
—Tu veux me remplacer ?
—Qu'est-ce que tu racontes ?
—Mettons les choses au clair, Kearan Erroth. Je suis ton meilleur ami. Tu ne peux pas me remplacer par quelqu'un d'autre. Je ne le permettrai pas.
Kearan lâche la barre pour tendre le doigt vers lui :
—Combien de fois dois-je te le dire ? On n'est pas amis.
—Bien. Sûr. Que. Si.
—Ce n'est pas parce que quelqu'un est gentil avec toi qu'il est ton ami.
—Désolé, je ne t'entends pas à cause de notre forte amitié.
Si tu veux que tout se passe bien, ne crains pas de rester toi-même, de dire ce que tu veux ; ne cherche pas à imiter les autres.
Si je fais comme s'il ne m'atteignait pas, il finira par se lasser et passer à autre chose. Ça marche avec les brutes, alors pourquoi pas avec les hommes gentils ?