Une vie en dessins Les tuniques bleues
Sergent ! S’il existait des médailles accordées aux imbéciles, il n’y en aurait jamais assez pour en recouvrir votre poitrine !
— Qu'est-ce qu'il fait ?
— Il pense !
— On aura tout vu !
Apprenez, Bryan, qu’un sergent de la cavalerie des États-Unis ne pense jamais ! Il agit !
— Bon ! Passons aux choses sérieuses ! Vous partez donc d'ici. Vous traversez les lignes ennemies. Une fois derrière, vous détruisez et brûlez tout ce qui s'y trouve. Voies ferrées, dépôts de munitions, récoltes de coton... Ne laissez derrière vous que ruines et cendres.
— Mais... Mais... Si nous sommes pris, nous serons fusillés sur-le-champ !
— Bah ! Là ou ailleurs, ça n'a pas grande importance ! Ne vous laissez pas prendre voilà tout !
-Nous...nous sommes arrivés ici...mon général...ouais...ici.
-Bravo ! A présent, nous occupons les anciennes positions sudistes...hé hé hé...Et eux, où sont-ils ?
-Là !
-Mais ce sont nos anciennes positions !
-Si je comprend bien...à part un échange de positions rien n'a changé !
-Hélas non, mon général ! Qu'allons-nous faire ?
-Que voulez-vous que nous fassions ? On retourne la carte et on recommence !
— Il a un sale caractère, mais il a du cran !
— Ouaip ! Il est aussi courageux que bête. Dans le fond, on ne peut pas le laisser tomber !
- J’exerce le métier de femme-potiche.
- C’est quoi, ça ?
- C’est une femme qui attire l’attention sur des objets ou des personnes uniquement par sa grâce ou son sourire.
Faites-le fusiller, papa ! Ça lui apprendra à vivre !
Infirmière 1- C'est vrai, vous avez une chance inouïe d'en être sorti vivant.
Patient - A partir d'aujourd'hui, j'ai décidé de ne plus jamais toucher à un verre d'alcool !
Infirmière 1- Hihihi ! C'est ce que vous m'avez promis à chaque fois que vous êtes sorti d'ici. Pourtant cette fois-ci, quelque chose me dit que je peux vous croire....
Patient - C'est gentil ! Vous verrez, vous ne serez pas déçue.
Infirmière 1 - Je n'en doute pas.
Infirmière 2 - C'est ridicule, voyons ! Tôt ou tard, tu devras bien lui annoncer qu'il a perdu ses deux bras dans l'accident...
- Désolé, mon général... on ne m'avait pas mis au courant.
- Vous conviendrez que quand on envoie des hommes en mission secrète, on ne le crie pas sur tous les toits !
- Je croyais vraiment avoir affaire à des espions.
- Mais bon sang, major Lewis, ils ont dû vous l'expliquer qu'ils ne l'étaient pas !
- Bien sûr ! Mais vous conviendrez avec moi, vous aussi, qu'un espion digne de ce nom n'avouera jamais qu'il est un espion...