La traduction a été faite à partir du texte grec établi par H. Cherniss (Loeb, 1957). Pour des ra... more La traduction a été faite à partir du texte grec établi par H. Cherniss (Loeb, 1957). Pour des raisons techniques il n’a pas été possible de reproduire directement le texte grec de Cherniss. Celui-ci a été ici reconstitué à partir du texte de l’édition du TLG (Thesaurus Linguae Graecae), qui est aussi le texte de l’édition de Pohlenz (Teubner, 1955, 19602), que nous avons pu reprendre avec l’aimable autorisation de Maria Pantelia, directrice du TLG. Pour cette reconstitution du texte de Chern..
Ficin fait précéder son commentaire sur le Sophiste par deux introductions ou argumenta : (i) une... more Ficin fait précéder son commentaire sur le Sophiste par deux introductions ou argumenta : (i) une scholie anonyme qu’il attribue à Proclus, et (ii) sa propre introduction. Je ne vais m’intéresser ici qu’à la scholie anonyme. Dans cette scholie du IXe siècle, mais qui dérive de l’Antiquité tardive, est rapportée l’opinion du « grand Jamblique » selon laquelle le but de Platon dans le Sophiste est de traiter du démiurge sublunaire : Est enim intentio secundum magnum Iamblichum de sublunari opif..
En Metaphysique M 6-9 Aristote discute la these des Platoniciens selon laquelle il existe, au-del... more En Metaphysique M 6-9 Aristote discute la these des Platoniciens selon laquelle il existe, au-dela des nombres que connait l'arithmetique, des nombres ideaux qui sont des realites existant par soi et causes des choses. Pour Aristote, ces nombres ideaux ne peuvent etre que composes d'unites, des nombres monadiques donc, comme le sont les nombres mathematiques (tout en etant distincts de ces derniers). C'est dans ce contexte qu'Aristote, apres avoir souleve un certain nombre de difficultes contre les interpretations possibles de cette these (selon qu'on pose les unites qui constituent le nombre comme etant equivalentes, ou incomparables), en arrive en Met. 1084b2ss. au probleme de savoir si c'est l'unite (« le un » ) qui est anterieure au nombre, ou si c'est le nombre qui est anterieur a l'unite. Cette question le conduit a une autre, plus fondamentale : en quel sens le «un » est-il principe ? (1084b13 et 16). La section qui couvre la fin de M8 et l...
Le traite de Plutarque de Cheronee (IIe siecle apr. J.-C.) Sur le visage qui apparait dans le dis... more Le traite de Plutarque de Cheronee (IIe siecle apr. J.-C.) Sur le visage qui apparait dans le disque de la Lune (communement designe par son titre latin en abrege : De facie) comprend deux parties : une discussion sur la nature du visage que donne a voir la lune et un mythe final. La premiere partie est d'un interet considerable pour l'histoire de l'astronomie, de la cosmologie, de la geographie et de la catoptrique. Le fait que Kepler a traduit et annote ce traite atteste de la haute valeur scientifique de ce dernier. Quant au mythe final il constitue un document important pour notre connaissance de la demonologie et des theories de l'âme dans la tradition platonicienne. Cette nouvelle traduction (destinee a remplacer celle notoirement insuffisante de P. Raingeard parue a Paris en 1935) est accompagnee du texte grec qui est donne page par page en regard du texte francais et qui a ete constitue a partir de celui de l'edition de H. Cherniss (Loeb,1957). Elle est e...
La traduction a été faite à partir du texte grec établi par H. Cherniss (Loeb, 1957). Pour des ra... more La traduction a été faite à partir du texte grec établi par H. Cherniss (Loeb, 1957). Pour des raisons techniques il n’a pas été possible de reproduire directement le texte grec de Cherniss. Celui-ci a été ici reconstitué à partir du texte de l’édition du TLG (Thesaurus Linguae Graecae), qui est aussi le texte de l’édition de Pohlenz (Teubner, 1955, 19602), que nous avons pu reprendre avec l’aimable autorisation de Maria Pantelia, directrice du TLG. Pour cette reconstitution du texte de Chern..
Ficin fait précéder son commentaire sur le Sophiste par deux introductions ou argumenta : (i) une... more Ficin fait précéder son commentaire sur le Sophiste par deux introductions ou argumenta : (i) une scholie anonyme qu’il attribue à Proclus, et (ii) sa propre introduction. Je ne vais m’intéresser ici qu’à la scholie anonyme. Dans cette scholie du IXe siècle, mais qui dérive de l’Antiquité tardive, est rapportée l’opinion du « grand Jamblique » selon laquelle le but de Platon dans le Sophiste est de traiter du démiurge sublunaire : Est enim intentio secundum magnum Iamblichum de sublunari opif..
En Metaphysique M 6-9 Aristote discute la these des Platoniciens selon laquelle il existe, au-del... more En Metaphysique M 6-9 Aristote discute la these des Platoniciens selon laquelle il existe, au-dela des nombres que connait l'arithmetique, des nombres ideaux qui sont des realites existant par soi et causes des choses. Pour Aristote, ces nombres ideaux ne peuvent etre que composes d'unites, des nombres monadiques donc, comme le sont les nombres mathematiques (tout en etant distincts de ces derniers). C'est dans ce contexte qu'Aristote, apres avoir souleve un certain nombre de difficultes contre les interpretations possibles de cette these (selon qu'on pose les unites qui constituent le nombre comme etant equivalentes, ou incomparables), en arrive en Met. 1084b2ss. au probleme de savoir si c'est l'unite (« le un » ) qui est anterieure au nombre, ou si c'est le nombre qui est anterieur a l'unite. Cette question le conduit a une autre, plus fondamentale : en quel sens le «un » est-il principe ? (1084b13 et 16). La section qui couvre la fin de M8 et l...
Le traite de Plutarque de Cheronee (IIe siecle apr. J.-C.) Sur le visage qui apparait dans le dis... more Le traite de Plutarque de Cheronee (IIe siecle apr. J.-C.) Sur le visage qui apparait dans le disque de la Lune (communement designe par son titre latin en abrege : De facie) comprend deux parties : une discussion sur la nature du visage que donne a voir la lune et un mythe final. La premiere partie est d'un interet considerable pour l'histoire de l'astronomie, de la cosmologie, de la geographie et de la catoptrique. Le fait que Kepler a traduit et annote ce traite atteste de la haute valeur scientifique de ce dernier. Quant au mythe final il constitue un document important pour notre connaissance de la demonologie et des theories de l'âme dans la tradition platonicienne. Cette nouvelle traduction (destinee a remplacer celle notoirement insuffisante de P. Raingeard parue a Paris en 1935) est accompagnee du texte grec qui est donne page par page en regard du texte francais et qui a ete constitue a partir de celui de l'edition de H. Cherniss (Loeb,1957). Elle est e...
Uploads
Papers by Alain Lernould