NGC 4348
NGC 4348 | |
La galaxie spirale NGC 4348. | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
---|---|
Constellation | Vierge |
Ascension droite (α) | 12h 23m 54,0s[1] |
Déclinaison (δ) | −03° 26′ 35″ [1] |
Magnitude apparente (V) | 12,5[2] 13,3 dans la Bande B [2] |
Brillance de surface | 13,38 mag/am2[2] |
Dimensions apparentes (V) | 3,2′ × 0,7′[2] |
Décalage vers le rouge | 0,006686 ± 0,000009[1] |
Angle de position | 38°[2] |
Localisation dans la constellation : Vierge | |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | 2 004 ± 3 km/s [1] |
Distance | 28,0 ± 2,0 Mpc (∼91,3 millions d'al)[1] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Galaxie spirale |
Type de galaxie | SAbc?[1],[3] Sbc[2],[4] |
Dimensions | environ 31,31 kpc (∼102 000 al)[1] |
Découverte | |
Découvreur(s) | William Herschel[3] |
Date | [3] |
Désignation(s) | PGC 40284 MCG 0-32-3 CGCG 14-23 KARA 527 IRAS 12213-0310 [2] |
Liste des galaxies spirales | |
modifier |
NGC 4348 est une galaxie spirale vue par la tranche et située dans la constellation de la Vierge. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 2 357 ± 25 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 34,8 ± 2,5 Mpc (∼114 millions d'al)[1]. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1786.
La classe de luminosité de NGC 4348 est II-III et elle présente une large raie HI. NGC 4348 est une galaxie du champ, c'est-à-dire qu'elle n'appartient pas à un amas ou un groupe et qu'elle est donc gravitationnellement isolée[1].
Le relevé astronomique SAGA[5] destiné à la recherche de galaxies satellites en orbite autour d'une autre galaxie a permis de détecter la présence d'une possible galaxie satellite pour NGC 4348[6].
À ce jour, une vingtaine de mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 32,500 ± 3,530 Mpc (∼106 millions d'al)[7], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.
Le relevé astronomique SAGA[5] destiné à la recherche de galaxies satellites en orbite autour d'une autre galaxie a permis de confirmer la présence possible d'une galaxie satellite pour NGC 4348[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Results for object NGC 4348 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 4300 à 4399 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 4348 » (consulté le ).
- (en) « NGC 4348 sur HyperLeda » (consulté le )
- (en) « THE SAGA SURVEY, EXPLORING SATELLITES AROUND GALACTIC ANALOGS » (consulté le )
- Yao-Yuan Mao, Marla Geha, Risa H. Wechsler, Benjamin Weiner, Erik J. Tollerud, Ethan Nadler et Nitya Kallivayalil, « The SAGA Survey. II. Building a Statistical Sample of Satellite Systems around Milky Way-like Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 907, no 2, , p. 35 pages (DOI 10.3847/1538-4357/abce58, Bibcode 2021ApJ...907...85M, lire en ligne [PDF])
- « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 4348 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) NGC 4348 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 4348 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 4348 sur la base de données LEDA
- NGC 4348 sur le site de SEDS
- (en) NGC 4348 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
- (en) NGC 4348 sur le site du professeur C. Seligman