On découvre aussi au travers de ce portrait les coulisses de la gauche politique américaine, syndicale, écologiste, ou démocrate. Ceux qui y croient à la justice sociale et mettent leurs actes en accord avec leurs idées n'ont guère d'avenir de toute évidence dans une société comme celle des Etats-Unis.
La question est aujourd'hui de savoir si Moore a fait progresser une cause sociale, humaniste, ou il s'il a dévoyé les idées qu'il défendait. Pour ma part, je préfère de très loin l'honnêteté et la pédagogie de Al Gore, le beau gosse de bonne famille, aux méthodes de bateleur de Michael Moore.
Nb : excellente chronique de Alholg ci-dessus. Sauf que Alholg écrit que Moore est "un réalisateur quadragénaire quasi inconnu jusqu'en 2002". Il a été découvert en réalité en 1989 à la sortie de Roger et moi.
Michael Moore, que j'avais eu "la chance" de voir en chair et en os au Cinéma l'Arlequin pour la sortie, je crois, de Bowling for columbine est un talentueux polémiste, doté d'une mauvaise foi exceptionnelle. Rien qu'un exemple : il compare dans ce film-là le nombre de décès par balle aux USA et au Canada, alors que la population n'est évidemment pas la même… Son premier film Roger et moi est néanmoins fabuleusement drôle et vraiment génial. Par la suite, le cinéaste ré-utilise un système qui a fait ses preuves.
Eh, eh, eh, voilà lavé l'affront de Canadian Bacon (qui n'est pas un documentaire il est vrai !).
Page générée en 0.0026 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter